mardi 10 septembre 2013

Les Gamins film d'Anthony Marciano (2013)

Avec Alain Chabat et Max Boublil, nos deux juifs préférés dans un film qui s'appelle Les Gamins, on sait que l'on ne visionnera pas une œuvre fine et subtile, mais bel et bien un métrage bouffi par l'humour gras de deux beaufs, avec une trame bien bancale, bien stéréotypée et des personnages qui font les Jacques ! (les pitres.) Alain (Gilbert) et Max (Thomas) ont 15 ans d'âge mental (je mets les noms des acteurs en personnage car ils ont l'air tellement naturel !), mais bon on s'y attendait, et ils se font appeler Arthur (engueuler), par leurs copines Sandrine Kiberlain et Mélanie Bernier qui montrent un peu de maturité dans ce monde empli d'individu qui n'ont même pas été foutu d'inventer le fil à couper le beurre. Ca parle café du pauvre (coït) et ça fait du plat (drague) dans un film mi-figue mi-raisin (sérieux et drôle, mais surtout drôle). Mais attention, il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain, car ce qui importe, c'est de se payer de bonnes tranches de rire et ne pas se torturer l'esprit en cherchant le pourquoi du comment (bon ya pas trop de danger de ce côté-là). On s'en fiche que ce soit mauvais, tant qu'on passe un bon moment ! Nos deux hommes sont menteurs comme des soutiens-gorges, donc très menteurs, mais ils grandissent progressivement ! Il leur fallait juste un peu de temps. Le monde des adultes est tellement sérieux alors faire nawak un mois de temps en temps, pourquoi pas ? C'est un soupçon homophobe, misogyne, raciste, mais ça fait du bien. On a envie de regarder ce film en respectant un train de vie de noix de St Jacques tout en ayant l’œil qui brille à chaque fois qu'un oiseau pète. C'est con mais c'est bon.

Attention, ne prenons pas des vessies pour des lanternes, ce film n'est pas un chef d’œuvre, mais vaut bien le coup d’œil pour les deux trois quatre cinq passages où l'on rit à se mettre des claques sur les cuisses.

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